Dans une tentative d'apaiser les troubles récents, le gouvernement cubain s'est engagé à sécuriser les **rations alimentaires** en réponse aux manifestations déclenchées par des pénuries généralisées. Le président Miguel Diaz-Canel a fait cette annonce à la télévision nationale, soulignant l'engagement de son administration à fournir les produits de première nécessité aux 11 millions d'habitants de l'île.
Contexte du système de rationnement alimentaire à Cuba
Depuis la révolution cubaine de 1959, le gouvernement a mis en place un système de **rations alimentaires**, garantissant aux citoyens un approvisionnement mensuel en denrées de base comme le riz, les haricots, l'huile de cuisson, le sucre et le café. Cependant, les difficultés économiques de ces dernières années ont contraint le gouvernement à réduire les rations, ce qui a contribué au mécontentement croissant de la population.
Pénuries, manifestations et réponse du gouvernement
La grave pénurie de biens essentiels, exacerbée par des coupures de courant prolongées dans tout le pays, a déclenché des manifestations le 17 mars. Des manifestants se sont rassemblés dans des villes comme Santiago de Cuba, historiquement un bastion du soutien au gouvernement. En réponse rapide, les autorités cubaines ont augmenté la production d'électricité pour minimiser les coupures de courant. L'accent est maintenant mis sur la sécurisation des **rations alimentaires** pour apaiser davantage les tensions.
Déclarations officielles sur les rations alimentaires
"Notre gouvernement a fait un énorme effort pour garantir les **rations alimentaires** à notre peuple", a affirmé le président Diaz-Canel, promettant des améliorations dans les mois à venir. Oscar Pérez, vice-ministre du Commerce extérieur, a assuré la disponibilité de denrées de base comme le riz jusqu'en juin. De plus, des efforts sont en cours pour garantir l'approvisionnement en farine de blé et en lait.Le coût des rations alimentaires et les difficultés économiques de Cuba
Le maintien du système de **rations alimentaires** de Cuba a un coût important – estimé à 230 millions de dollars par mois. La lutte du gouvernement cubain pour financer ces programmes sociaux provient d'une combinaison de facteurs. Il s'agit notamment des sanctions américaines paralysantes, d'une économie étatique inefficace et d'un secteur touristique encore sous le choc des effets de la pandémie.
Questions persistantes
Bien que la promesse du gouvernement cubain de sécuriser les **rations alimentaires** puisse temporairement apaiser les tensions, les défis économiques sous-jacents persistent. Des questions demeurent quant à la capacité du pays à subvenir constamment aux besoins de ses citoyens. Alors que les pénuries font toujours partie de la vie quotidienne à Cuba, beaucoup se demandent si les promesses du gouvernement peuvent vraiment satisfaire les demandes d'une population faisant écho au dicton populaire ivoirien : "Ventre affamé n'a point d'oreilles".
